La production européenne d’électricité

Les échanges physiques d’électricité concernent neuf pays voisins directs : Danemark, Pays-Bas, Luxembourg, France, Suisse, Autriche, République tchèque, Pologne et - par câble sous-marin - Suède. En 2018, l’Allemagne a exporté 82,7 milliards de kWh dans ces pays et en a importé 31,5 milliards de kWh.

L’Allemagne vient au premier rang européen pour la puissance installée de ses centrales, ainsi que pour la production et la consommation d’électricité. D’autres données sur la situation de l’énergie dans les pays européens sont en ligne sur le site internet d’Eurostat, l’office européen de la statistique.

La production nationale d’électricité

La Liste des centrales de l’Agence fédérale des réseaux (BNetzA) donne un reflet du marché de la production d’électricité en Allemagne. Actuellement, les installations de production affichent une puissance nominale nette de 214,2 gigawatts (GW) (liste des centrales de l'Agence fédérale des réseaux, état : 7 mars 2019). Une part d'environ 111,8 GW revient aux énergies renouvelables, dont 42,3 GW à l'énergie solaire et près de 55,7 GW à l'énergie éolienne. La puissance installée des installations de photovoltaïque et d'énergie éolienne se monte déjà à environ 98 GW.

SMARD : poursuivre à tout moment le développement du marché de l'électricité

La nouvelle plate-forme d'information SMARD présente les données du marché de l'électricité de manière transparente, compréhensible et structurée.

Les données centrales du marché de l'électricité de l'Allemagne et en partie aussi de l'Europe sont pratiquement représentées en temps réel sur le site www.SMARD.de (en allemand). Des données concernant la production, la consommation, les prix de gros, les importations et les exportations et les données sur l'énergie d'équilibrage peuvent être calculées et consultées pour différentes périodes. La présentation des données est simple et conviviale ; par ailleurs, les experts ont de nombreux outils d'analyse et fonctionnalités supplémentaires à leur disponibilité. Les utilisateurs peuvent donc poursuivre à tout moment le développement du marché de l'électricité et l'avancée de la transition énergétique.

Les renouvelables, un poids croissant dans la production d’électricité

226 milliards de kilowattheures ont été produits à partir d’énergies renouvelables en 2018, soit une part de 37,8 p. cent de la consommation brute.

Un bouquet électrique en mutation

En 2018, l’Allemagne a produit 646 térawattheures (TWh) d’électricité, soit 646 milliards de kilowattheures (kWh). L’augmentation continue de la part des renouvelables s’accompagne d’une baisse de celle du nucléaire, du lignite et de la houille dans le bouquet des sources d’énergies qui assurent l’approvisionnement du pays en électricité.

Situation au 06 mars 2019 ; totaux irréguliers en raison des arrondis
1) Données provisoires, dont certaines résultant d’estimations
2) En prenant en compte la consommation d'énergie engendrée
3) Production dans les centrales hydroélectriques au fil de l'eau et les centrales d'accumulation, et production issue de l'écoulement naturel dans les centrales de pompage
4) Uniquement production issue de la partie organique des déchets (50 % environ)
5) Uniquement production issue de la partie non-organique des déchets (50 % environ), centrales de pompage sans écoulement naturel, autres gaz, déchets industriels, autres sources d'énergie.
6) Y compris pertes de réseau et autoconsommation

Source : Office fédéral de la statistique ; ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie ; Fédération nationale des entreprises de l’eau et de l’énergie (BDEW, Bundesverband der Energie-und Wasserwirtschaft e.V.) ; association Statistiques de l’industrie du charbon (Statistik der Kohlenwirtschaft e.V.) ; Centre de recherches sur l’énergie solaire et l’hydrogène du Bade-Wurtemberg (ZSW, Zentrum für Sonnenenergie- und Wasserstoff-Forschung Baden-Württemberg); Association Bilans énergétiques (AG Energiebilanzen e.V)

Aux mois de juin et juillet 2016, le Bundestag et le Bundesrat ont adopté les lois sur le développement du marché de l'électricité et sur la numérisation de la transition énergétique.
Ces lois posent des jalons pour une mise en concurrence de la production flexible, de la demande flexible et des capacités de stockage. Elles permettent en outre de créer des modèles d'affaires innovants sur le marché de l'électricité.

Les énergies renouvelables doivent représenter à l'avenir la plus grande part de l'approvisionnement énergétique en Allemagne. D'ici 2050, leur part dans la consommation d'électricité brute doit s'élever à au moins 80 %. Par conséquent, les énergies renouvelables doivent être intégrées en continu dans le système d'approvisionnement électrique pour remplacer de plus en plus les sources d'énergie classiques. Les cadres juridiques et réglementaires doivent être adaptés à un système électrique en pleine mutation et piloter intelligemment le processus de transformation. Un marché de l'électricité développé intègre le soleil, le vent etc. de manière optimale dans le marché tout en garantissant la sécurité d'approvisionnement.

La libre fixation des prix sur le marché de gros de l'électricité assure des investissements dans les capacités nécessaires. Seules les capacités demandées par les clients sont fournies, ni plus, ni moins. Voici la différence centrale par rapport aux mécanismes de capacités régis par l'État dans le cadre desquels l'État fixe tout simplement la quantité de la réserve. Souvent, il en résulte des surcapacités coûteuses. Par contre, sur un marché « energy only », c'est le marché qui assure la sécurité d'approvisionnement de manière rentable. Voici un exemple de fonctionnement : les clients peuvent s'assurer contre des pics de prix en payant une prime. Les centrales de pointe utilisent cette prime comme un revenu stable même si elles ne fonctionnent que pendant quelques heures par an, à savoir dans des périodes de pénurie d'électricité. Ce modèle d'affaire peut être représenté par des « cap futures ». Pour résumer, il fait en sorte que des capacités suffisantes soient toujours disponibles. La seule condition préalable est que l'électricité doit pouvoir être négociée à tout moment. Les produits adaptés sont disponibles à la bourse de l'électricité EEX.

Une réserve de capacité nouvellement créée, qui est strictement séparée du marché de l'électricité, constitue un filet de sécurité en cas d'imprévus et d'exceptions. Elle constitue une protection supplémentaire pour le marché de l'électricité. Contrairement au « marché de capacité », cette réserve de capacité n'englobe que les centrales qui ne participent pas au marché de l'électricité et ne pèsent donc pas sur la concurrence ni sur la fixation des prix.

La réserve de capacité sera opérationnelle d'ici le 1er octobre 2020 et aura un volume de 2 gigawatts. Les gestionnaires de réseaux de transport ont déjà mis en route l'appel d'offres destiné aux centrales électriques pour participer à la réserve de capacité (https://www.netztransparenz.de/EnWG/Kapazitaetsreserve). Le règlement correspondant est entré en vigueur le 6 février 2019. En vertu des règles de l'UE en matière d'aides d'État (en anglais), la Commission européenne avait déjà approuvé la réserve de capacité début 2018.

L'affectation de 13 % des capacités des centrales à lignite à une « réserve de sécurité » et la fermeture définitive de celles-ci contribuent à ce que nous atteignons nos objectifs climatiques dans le secteur électrique d'ici 2020. Le 1er octobre 2016, la centrale à lignite Buschhaus a été la première centrale à fermer provisoirement pour quatre ans et à être affectée à la réserve de sécurité. Le 1er octobre 2018, deux blocs de la centrale de Niederaußem en Rhénanie du Nord-Westphalie ainsi qu'un bloc de la centrale de Jänschwalde dans le Brandebourg ont été affectés à la réserve de sécurité. En accord avec le ministère fédéral de l'Environnement, de la Protection de la Nature et de la Sûreté nucléaire (BMU), le ministère fédéral de l'Économie et de la Protection du Climat a évalué les réductions d'émissions dues à la réserve de sécurité pour le lignite. Vous pouvez consulter le rapport correspondant ici (en allemand) ainsi que l'expertise des chercheurs s'y rapportant (en allemand).

Nous pensons et ancrons la transition énergétique à l'échelle européenne

La transition énergétique ne peut réussir que si elle est pensée à l'échelle européenne et aménagée conformément au droit européen. D'autant plus que l'Allemagne est au cœur d'un réseau électrique européen soumis aux règles du marché intérieur.

Le gouvernement fédéral a veillé à ce que ses mesures de politique énergétique soient conformes au droit européen, a mené des discussions approfondies avec la Commission européenne et a convenu d'un paquet énergétique, sous réserve de la procédure formelle de la Commission. Le 15 décembre 2016, le Bundestag allemand a adopté une loi qui met en œuvre l'accord conclu avec la Commission européenne concernant les principaux dossiers relatifs aux aides d'État en matière d'énergie. Des informations détaillées sur cet accord et les besoins de transposition dans le droit national qui en résultent sont disponibles ici (PDF, 68 KB).

Nous échangeons constamment avec nos pays voisins sur le développement du marché de l'électricité, car nous sommes convaincus que la transition énergétique ne pourra réussir que dans le cadre du marché intérieur. De cette manière, nous associons par exemple l'énergie hydraulique en Scandinavie et dans les pays alpins à l'énergie éolienne et au photovoltaïque en Allemagne.

Dans une « Déclaration commune de coopération régionale », le ministère fédéral de l'Économie et de la Protection du Climat a convenu, en juin 2015, avec les ministres de l'Énergie de onze États voisins, de ne pas intervenir dans la libre fixation des prix ni dans le commerce d'électricité transfrontalier - même en période de pénurie et de prix élevés sur les Bourses de l'électricité. L'Allemagne et ses États voisins considèrent que le marché intérieur apporte des avantages significatifs, car il permet de garantir la sécurité d'approvisionnement à moindres coûts.

Lancement du processus de discussion « Électricité 2030 »

L'Allemagne s'est fixée des objectifs ambitieux : accroître les investissements dans les technologies d'efficacité énergétique et éviter en grande partie les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Dans ce contexte, la période qui s'étend jusqu'en 2030 est décisive. Avec le document de réflexion « Électricité 2030 » (publié à l'été 2016), le BMWK se tourne donc vers l'avenir : sur la base d'études actuelles, celui-ci esquisse douze tendances pour le secteur de l'électricité avec, en ligne de mire, la réalisation des objectifs climatiques et la garantie d'un approvisionnement en électricité sûr et abordable. Le document de réflexion a fait l'objet de discussions approfondies jusqu'au printemps 2017 dans le cadre des plateformes « Marché de l'électricité » (en allemand) et « Réseaux énergétiques » (en allemand). Les conclusions ont été publiées dans un document résultat (en allemand). Vous trouverez plus d'informations ici.

Le registre des données de base du marché de l'énergie - pour davantage de transparence dans le secteur de l'énergie

Un registre des données de base du marché de l'énergie est mis en place afin d'améliorer la disponibilité et la transparence des données du secteur de l'énergie. Le registre est un outil accessible à tout le monde qui recense pour la première fois l'ensemble des installations de production, y compris les nouvelles installations et les installations existantes, les installations de production d'énergie renouvelable et conventionnelle et d'électricité et de gaz, tout comme certaines installations de consommation ainsi que les gestionnaires des installations. Il permet d'améliorer le suivi et contribue par ailleurs à la suppression de la bureaucratie en remplaçant ou simplifiant les obligations de déclaration.

L'ordonnance sur le registre des données de base sur le marché de l'électricité (en allemand) (PDF, 132 KB) qui est entrée en vigueur le 1er juillet 2017 constitue la base juridique du registre. L'Agence fédérale des réseaux gère le registre des données de base sur le marché de l'électricité depuis le 31 janvier 2019 comme base de données en ligne. Vous trouverez un complément d’information sur le site Internet de l'Agence fédérale des réseaux (en allemand). Vous trouverez les prises de position sur le projet d'ordonnance ici (en allemand).

Redispatching comme interface entre le marché et le réseau

Lorsque les quantités d'électricité vendues sur le marché de l'électricité ne peuvent pas être complètement transportées par le réseau électrique, les gestionnaires de réseaux de transport ont recours au redispatching. Cela signifie qu'ils signalisent à certains endroits du réseau (« avant la congestion ») aux installations de production de réduire l'injection d'électricité dans le réseau. Cela réduit les flux d'électricité sur les lignes particulièrement surchargées, stabilisant ainsi le réseau. Ces quantités qui ont été arrêtées manquent cependant ainsi au système électrique. En effet, la quantité d'électricité produite est plus faible que celle déjà vendue auparavant. Afin de compenser cet écart, les gestionnaires de réseaux de transport chargent d'autres installations de production (« après la congestion ») d'augmenter leur injection d'électricité dans le réseau.

Le redispatching constitue ainsi l'interface entre les échanges d'électricité sur le marché de l'électricité et les infrastructures du réseau électrique à travers lesquelles les échanges ont physiquement lieu. Un certain nombre de questions se posent à cet égard, par exemple quant à la réalisation efficace du redispatching (en allemand). Une question fondamentale qui se pose est de savoir comment les gestionnaires de réseaux de transport peuvent se procurer les quantités nécessaires de redispatching. Ce choix peut avoir des conséquences sur les échanges sur le marché de l'électricité et sur les incitations à l'investissement des acteurs du marché.

Étude « Analyse de l'acquisition de quantités de redispatching »

C'est pourquoi le BMWK a demandé en 2017 d'effectuer l'étude intitulée « Analyse de l'acquisition de quantités de redispatching » qui a abouti en novembre 2019 avec la publication d'un rapport final. L'étude avait pour but de présenter et d'analyser différents concepts permettant aux gestionnaires de réseaux de transport d'acquérir les quantités nécessaires de redispatching. Les rapports des experts Neon, Consentec et Connect qui ont suivi comprennent les résultats obtenus au cours des divers modules de travail.

Le rapport final du deuxième module de travail (en allemand) thématise des questions essentielles concernant l'organisation du marché de l'électricité et du réseau électrique. Il examine de quelle manière la ressource limitée du réseau électrique peut être exploitée rentablement. Les experts ont présenté différentes options de gestion des congestions du réseau et d'adaptation de l'architecture du marché de l’électricité au regard du réseau électrique et en ont discuté au moyen de critères d'évaluation.

Le rapport final du quatrième module de travail (en allemand) comprend une analyse technico-économique présentant plus de potentiel pour le redispatching en Allemagne, lequel pourrait être mis en valeur par un marché des quantités de redispatching (par exemple en matière de stockage et de consommateurs flexibles). Les résultats ont également été utilisés pour la modélisation empirique du module de travail 6.

Le rapport final du quatrième module de travail (en allemand) présente le large éventail de concepts d'acquisition possibles de quantités de redispatching. Les mandataires de l'étude ont tenu compte de l'organisation de l'acquisition de quantités nécessaires de redispatching dans d'autres pays. Ils ont par ailleurs développé des critères d'évaluation et entrepris une première estimation des concepts d'acquisition au moyen de critères qualitatifs.

Le rapport final du sixième module de travail (en allemand) comprend une simulation empirique du réseau électrique allemand pour l'année 2030. Dans cette simulation, les experts examinent les résultats théoriques des précédents modules de travail au moyen de modèles détaillés du marché de l'électricité et du réseau. Ils montrent notamment quels effets un redispatching basé sur le marché a sur le système du redispatching et les coûts qui en découlent. Ainsi, le besoin de redispatching peut être multiplié par 7 et les coûts de redispatching par 3. Ceci représenterait un immense défi pour la gestion de l'exploitation des réseaux. Les consommateurs devraient alors payer pour cette augmentation de coûts.

Le rapport final (en allemand) de l'étude est disponible en allemand et en anglais. Dans ce rapport, les experts ont résumé les résultats du projet entier et émis des recommandations d'action pour le ministère fédéral de l'Économie et de la Protection du Climat sur la manière dont l'acquisition de quantités de redispatching peut être organisée à l'avenir. Leur bilan : il est conseillé de garder un redispatching basé sur les coûts et de le développer sur certains points. En raison des graves inconvénients que comprend l'introduction de marchés des quantités de redispatching au niveau du réseau de transport, il convient d'y renoncer.

Fiabilité à un niveau record

En Allemagne, il incombe aux gestionnaires de réseau de transport de garantir une exploitation de réseau sûre (§ 12 de la loi relative à la sauvegarde de l'approvisionnement en énergie - EnWG). Ils planifient et entretiennent le réseau à très haute tension, règlent l'exploitation du réseau et veillent à faire coïncider la production d'électricité et la demande.

Un critère de la fiabilité de l'approvisionnement électrique est l'indisponibilité moyenne, c'est-à-dire la période de l'année pendant laquelle un consommateur final n'est pas approvisionné en électricité. En Allemagne, la valeur d'indisponibilité est enregistrée par l'Agence fédérale des réseaux et affiche une tendance à la baisse depuis 2006. En 2016, sur tout le territoire, les particuliers et les entreprises n'ont été privés d'électricité que pendant 12 minutes en moyenne. Cela montre que l'approvisionnement électrique n'est pas non plus compromis par la part élevée d'énergies renouvelables.

Suivi continu de la sécurité d'approvisionnement

Conformément au § 51 de la loi régissant le secteur de l'énergie (EnWG), le BMWK mène tous les deux ans un monitoring sur la sécurité d'approvisionnement dans le domaine de l'approvisionnement en électricité par câble. Ce faisant, la situation d'approvisionnement et son évolution sont examinées en tenant compte des conditions de marché nationales et internationales, puis présentées dans un rapport qui s'articule autour d'une question : les entreprises ont-elles pris suffisamment de précautions dans le domaine de la production d'électricité ainsi qu'en matière de transmission et de distribution de courant afin d'être certaines de couvrir à tout moment, aujourd'hui et demain, la demande en électricité, et ce aussi dans des situations extrêmes.

Cogénération

La cogénération est un élément central de la transition énergétique. Il s'agit d'une technologie de centrale pauvre en émissions de CO2, qui permet la production simultanée d'électricité et de chaleur. La chaleur générée lors de la production d'électricité est utilisée comme énergie thermique sur place ou est transportée à travers des réseaux de chaleur. Le combustible est ainsi employé deux fois et donc de manière beaucoup plus efficace et économique.

Depuis 2002, l'aide aux centrales de cogénération se fonde sur la loi sur la cogénération (KWKG) (seulement on allemand). Celle-ci règle une aide financée par répartition pour la production simultanée et très efficace d'électricité et de chaleur. Conformément à la KWKG, les gestionnaires d'installations de cogénération subventionnées perçoivent des versements supplémentaires par kilowattheure d'électricité cogénérée limités dans le temps.

Par cette loi, le ministère fédéral de l'Économie et de la Protection du Climat (BMWK) entend stimuler les investissements dans les centrales de cogénération hautement efficaces et pauvres en émissions de CO2 afin d'accroître la part de production d'électricité issue de ces centrales..

Amendement de la loi sur la cogénération (KWKG)

La KWKG a été amendée à plusieurs reprises de sorte à garantir que les centrales de cogénération hautement efficaces et respectueuses du climat continueront de jouer, à l'avenir aussi, un rôle important dans la mise en œuvre de la transition énergétique en Allemagne. L'amendement entré en vigueur début 2016 (PDF: 309 Ko) vise à augmenter la production nette d'électricité issue de centrales de cogénération et à accroître les investissements dans les centrales de cogénération hautement efficaces, flexibles et pauvres en émissions de CO2. L'amendement de la loi sur la cogénération entré en vigueur début 2017 rend la KWKG conforme aux dispositions relatives aux aides d'État et assure donc la sécurité juridique à long terme. Par ailleurs, il contribue à une plus grande concurrence en matière de promotion : depuis fin 2017, le montant de l'aide allouée aux centrales de cogénération avec une puissance entre 1 et 50 mégawatts est défini par le biais d'appels d'offres. Il existe des appels d'offres supplémentaires pour des systèmes de cogénération innovants qui soutiennent les systèmes particulièrement flexibles et pauvres en émissions fonctionnant avec de la chaleur issue d'énergies renouvelables. Cette nouvelle catégorie de soutien doit ouvrir des perspectives d'avenir à la cogénération et stimuler les investissements nécessaires dans les technologies flexibles. Pour en savoir plus.

Fin 2018, la loi sur la cogénération (KWKG) a été prorogée jusqu'à 2025 dans le cadre du « Code de l'énergie ». Pour en savoir plus (en allemand).

La plateforme Marché de l'électricité se compose d'une assemblée plénière ainsi que de quatre groupes de travail thématiques. Les participants de cette plateforme sont des représentants des pouvoirs publics, des associations, des organisations non gouvernementales et des organismes scientifiques. Au cours des plénières qui se tiennent régulièrement, il est surtout question de sujets pertinents pour tous les groupes de travail. Vous trouverez ici (seulement on anglais) plus d'informations sur la plateforme.