Le BMWK ne s'engage pas seulement à améliorer et compléter la méthodologie de l’analyse de l’impact de la législation afin de pouvoir réduire et prendre en compte dès le départ d'éventuels coûts résultants. Il initie également des projets de simplification et prend des mesures législatives ciblées afin de réduire durablement les charges bureaucratiques.
Développement de l’analyse de l’impact de la législation
Le « frein à la bureaucratie »
Depuis le 1er janvier 2015 déjà, le gouvernement fédéral s'engage au niveau politique, à travers le « frein à la bureaucratie », à réduire efficacement les charges liées à l'application de la réglementation pour les entreprises. À travers la règle « One-in, One-out », le gouvernement fédéral s'est engagé à compenser les charges créées par de nouvelles réglementations dans un délai d'un an en allégeant d'autres charges ailleurs. L'objectif est de réduire durablement l'augmentation des charges sans porter atteinte aux mesures décidées au niveau politique.
Des exceptions sont seulement prévues pour des projets qui
- appliquent en termes identiques la réglementation de l'UE, des traités internationaux, la jurisprudence de la Cour constitutionnelle fédérale (BVerfG) ainsi que de la Cour européenne de justice (CJE) ou
- servent à parer à des graves menaces ou
- ont un effet temporel limité (max. 1 an).
Le rapport annuel 2018 pour une meilleure réglementation montre que le « frein à la bureaucratie » fait effet. De 2015 à 2018, les charges liées à l'application de la réglementation pour les entreprises ont pu être réduites d'environ 2 milliards d'euros. En 2018 ont été enregistrées des charges à hauteur de 76 millions d'euros et des allègements d'un montant de 205 millions d'euros.
Guide pour le test PME
Le guide pour le test PME du gouvernement fédéral sert à standardiser et à systématiser le test PME. Les ministères fédéraux qui déterminent la réglementation, sont encouragés à contrôler à un stade précoce d'éventuelles alternatives de réglementation dans le processus législatif et de décrire les conséquences d'un projet législatif sur les PME. L'accent est ainsi davantage mis sur les impacts financiers spécifiques pour les petites et moyennes entreprises. Cela doit permettre d'éviter là où cela est possible des charges bureaucratiques pour les PME. Le guide se base entre autres sur les résultats d'une étude commandée par le BMWK sur le thème « Prise en compte des intérêts des PME dans l'analyse d'impact de la réglementation » . Le guide pour le test PME doit être obligatoirement appliqué depuis le 1er janvier 2016.
Simplifier les créations d'entreprises
Le projet « Les charges liées à l'application des réglementations dans le domaine de la création d'entreprises - de l'idée commerciale au premier chiffre d'affaires » a permis d'analyser la manière dont il est possible de simplifier les créations d'entreprises. Le projet portait particulièrement sur les charges administratives lors du processus de création en partant de l'idée commerciale et en allant jusqu'au premier chiffre d'affaires, comme dans des cas de créations typiques. Il a montré que les créateurs d'entreprises souhaitent davantage de transparence et un meilleur accès aux mesures de soutien. L'existence de guichets uniques, le regroupement d'étapes administratives et les communications numériques peuvent par ailleurs réduire les charges liées à l'application des réglementations, surtout grâce à des temps d'attente et de trajet plus courts. Vous trouverez le rapport du projet ici (PDF, 359 KB) (en allemand).
Réseau de guichets uniques : Élément important d'une administration adaptée aux besoins des entreprises
La directive de l'UE sur les services a instauré des guichets uniques afin de soutenir les entreprises dans leurs activités sur le marché intérieur de l'UE et sur le territoire national où elles sont localisées. Outre ces guichets uniques, les portails des administrations en ligne fournissent un accès central à des informations sur les exigences administratives et les procédures administratives correspondantes dans le pays destinataire. Totalement au point, les portails permettent le traitement entièrement électronique des formalités. Le regroupement des procédures au sein d'une activité permet que les formulaires puissent être déjà pré-remplis avec des données de base et que les documents puissent être utilisés plusieurs fois. Cela réduit les charges liées à la collecte d'informations pour les entreprises et allège le travail des administrations qui n'ont plus besoin de fournir ces renseignements de routine. Pour en savoir plus, veuillez cliquer ici (PDF, 359 KB).
Développement des factures électroniques pour les entreprises : règlement sur la facture électronique (E-Rechnung) et ZUGFeRD 2.0
Le 6 septembre 2017, le gouvernement fédéral a adopté le règlement sur la facturation électronique dans le cadre des marchés publics de l'État fédéral (E-Rechnungs-Verordnung – E-Rech-VO). Ce règlement met en application la directive de l'UE 2014/55/UE sur la facturation électronique dans le cadre des marchés publics.
Conformément au règlement sur la facturation électronique, les entreprises qui ont remporté l'appel d'offre pour un marché public ou une concession, déposent leurs factures en ligne. À partir du 27 novembre 2018, les acheteurs publics des autorités fédérales supérieures sont tenus d'accepter et de traiter les factures électroniques qui sont conformes aux nouvelles normes européennes. À compter du 27 novembre 2019, toutes les autres autorités fédérales sont également tenues d'accepter et de traiter les factures électroniques. Toutes les entreprises ont dès lors la garantie que leurs factures électroniques soient acceptées par les autorités fédérales, à condition qu'elles respectent les normes européennes. Jusqu'au 26 novembre 2020, les entreprises sont libres d'envoyer leurs factures soit par voie électronique ou sur support papier. Après cette date, elles ne peuvent les envoyer, à quelques exceptions près, que par voie électronique.
Important : Conformément aux dispositions du règlement sur la facturation électronique, les entreprises peuvent utiliser les normes d'échange de données déjà existantes comme la norme ZUGFeRD outre la norme d'échange de données XRechnung, à condition qu'elles soient, tout comme ZUGFeRD 2.0, conformes aux normes européennes. En savoir plus (en allemand).