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Conférence mondiale sur le climat à Dubaï – Présentation par le gouvernement fédéral de la contribution allemande à l'accélération de la transition énergétique globale
Introduction
Dans une déclaration conjointe, plus de 120 États ont convenu au début de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP) à Dubaï de tripler les capacités mondiales des énergies renouvelables et de doubler le taux d'amélioration de l'efficacité énergétique d'ici 2030. L'Allemagne s'engage à intégrer cet objectif ainsi que la sortie des énergies fossiles dans la déclaration finale de la conférence. Outre la mission de promouvoir la transition énergétique au niveau national, la déclaration contient aussi l'intention de coopérer à l'échelle internationale. À l'occasion de la journée consacrée à l'énergie de la COP28, une réunion au niveau ministériel se tient aujourd'hui avec plus de 40 représentants nationaux qui se concentreront sur les objectifs globaux en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique. Stefan Wenzel, secrétaire parlementaire auprès du ministre fédéral de l'Économie et de la Protection du Climat, et Jochen Flasbarth, secrétaire d'État auprès de la ministre fédérale de la Coopération économique et du Développement, ont présenté la contribution que l'Allemagne apportera à cet objectif.
Le secrétaire d'État parlementaire Stefan Wenzel a déclaré à cette occasion : « La transition énergétique mondiale entre dans une nouvelle phase. Près de deux tiers des pays signataires de la Convention de Paris sur le climat conviennent de tripler la capacité installée des énergies renouvelables, de doubler les mesures d'efficacité énergétique et de préparer la sortie des énergies fossiles. Une poignée de grands acteurs de la transition énergétique peut se transformer en un grand nombre d'acteurs à l'échelle internationale. Il s'agit là d'une grande opportunité qui dynamise les efforts visant à atteindre un résultat ambitieux lors de la conférence mondiale sur le climat. Ensemble avec nos partenaires dans les pays industrialisés, émergents et en développement, nous sommes déterminés à accélérer considérablement le développement des énergies renouvelables à travers des simplifications réglementaires et à l'aide de fonds publics. Maintenant, il convient d'inviter tous les États, dans la mesure du possible, à se rallier à ces objectifs de développement d'ici la fin des négociations de la COP28 et d'émettre ainsi un signal clair aux marchés et aux investisseurs. »
Le secrétaire d'État au ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement Jochen Flasbarth : « Nous devons abandonner le plus rapidement possible l'utilisation du charbon, du pétrole et du gaz. Tripler les énergies renouvelables d'ici 2030 en est une condition importante. Non seulement afin de concilier le développement économique avec la protection du climat mais aussi afin de lutter contre la pauvreté. En effet, plusieurs millions de personnes n'ont toujours pas accès à l’énergie, en particulier en Afrique. À Dubaï, l'Allemagne s'engage non seulement à réaliser la transition énergétique dans son propre pays mais également à coopérer à l'échelle internationale. Avec nos partenaires, nous coopérons étroitement afin de trouver des solutions pertinentes. Ainsi, nous allons axer la formation professionnelle davantage sur la qualification d'une main-d'oeuvre qualifiée en matière de transition énergétique. Car le passage aux énergies renouvelables ne requiert pas seulement des solutions techniques mais aussi du savoir-faire. »
Les objectifs nationaux de développement des énergies renouvelables de l'Allemagne doivent contribuer à atteindre les objectifs communs et mondiaux. D'ici 2030, 80 % de l'électricité doit être produite à partir d'énergies renouvelables. À cette fin, il est prévu d'installer 115 gigawatts d'énergie éolienne terrestre, 30 gigawatts d'énergie éolienne en mer et 215 gigawatts d'énergie solaire d'ici 2030.
Par ailleurs, les capacités installées doivent augmenter à l'échelle de l'Union européenne. 12 milliards de mètres cubes de gaz naturel doivent être remplacés par les énergies renouvelables. D’ici 2030, la part des énergies renouvelables doit atteindre 45 % au sein de l'UE. De nombreuses règles ont été fixées afin de faciliter le développement de l'énergie éolienne et d'installations solaires. Celles-ci incluent également de nombreuses dispositions harmonisées et praticables concernant la protection de la nature et la possibilité juridique d'accélérer l'autorisation de la construction de nouvelles installations.
Selon la deuxième partie de la déclaration de Dubaï, les conditions nécessaires doivent être mises en place conjointement avec les pays partenaires pour réaliser la transition énergétique à l'échelle mondiale. Actuellement, l'Allemagne travaille de manière intense avec environ 50 pays pour réaliser la transition énergétique.
Lors de la conférence mondiale sur le climat, des progrès concrets ont été réalisés par exemple dans la coopération avec l'Afrique du Sud qui compte parmi les 20 émetteurs principaux de CO2. Ainsi, l'Afrique du Sud a présenté un plan de mise en oeuvre de la sortie du charbon et de la transition énergétique qui met l'accent sur les aspects sociaux de la transformation et qui est soutenu par l'Allemagne et d'autres bailleurs de fonds dans le cadre du Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP). Les problèmes d'approvisionnement énergétique entravent actuellement le développement économique de l'Afrique du Sud. En raison de pannes de courants fréquentes causées par des centrales à charbon peu fiables, le potentiel économique et des emplois sont perdus dans une très large mesure.
L'Allemagne alloue un crédit de 500 millions d’euros à l'Afrique du Sud pour les réformes concernant la mise en oeuvre de la transition énergétique. La banque de développement KfW a signé des contrats de crédit conclus avec le ministère des Finances sud-africain pour le compte du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ). La Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le Canada accordent des crédits supplémentaires à hauteur de respectivement 1 milliard de dollars, de 300 millions de dollars et de 91 millions de dollars. Pour octroyer le crédit, l'Allemagne ne doit pas recourir au budget fédéral. En revanche, si l'Afrique du Sud obtenait le crédit sur le marché des capitaux, les intérêts seraient beaucoup plus élevés par rapport à ceux dus pour le crédit de la KfW.
Le paquet de réformes de l'Afrique du Sud prévoit, entre autres, de mettre en place un gestionnaire de réseau d'électricité indépendant. Actuellement, le fournisseur d'énergie national ESKOM produit environ 90 % de l'électricité pratiquement exclusivement à partir du charbon et gère aussi les réseaux électriques. Tout comme dans de nombreux autres États, un gestionnaire des réseaux électriques indépendant faciliterait l'injection d'énergies renouvelables dans le réseau et encouragerait des investissements privés. Cette séparation des institutions, des réformes réglementaires supplémentaires et des incitations fiscales attirerait plus d'investissements du secteur privé en faveur du développement des énergies renouvelables. Un amendement législatif antérieur témoigne de l'effet positif de telles mesures. Ainsi, la quantité d'électricité produite à partir des toitures solaires photovoltaïques a quadruplé en l'espace d'un an.
Des progrès ont également été réalisés dans le partenariat (JETP) avec l'Indonésie. Dans le cadre d'un projet soutenu par le ministère fédéral de l'Économie et de la Protection du Climat (BMWK), des concepts seront développés pour la réaffectation et la reconversion de centrales à charbon indonésiennes. Des centrales à charbon arrêtées précocement peuvent par exemple être utilisées pour mettre en place des éoliennes, des installations solaires et des accumulateurs. L'Indonésie compte parmi les dix émetteurs principaux de gaz à effet de serre du monde. Elle s'est engagée à atteindre la neutralité climatique d'ici 2060 et à réaliser une transition énergétique socialement équitable. L'Allemagne et d'autres bailleurs de fonds soutiennent l'Indonésie dans le cadre du JETP. Le gouvernement indonésien a présenté un plan d'investissement et de réformes lors de la COP.
Outre le financement à l'aide de crédits avantageux, la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée compte parmi les problèmes centraux de la transition énergétique mondiale. D'après l'Organisation internationale du Travail (ILO), plus de 100 millions d'emplois seront créés d'ici 2030 dans le domaine des énergies renouvelables à l'échelle internationale qui devront être pourvus par des travailleurs qualifiés. Pour cette raison, le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ) restructure son engagement dans le domaine de la formation professionnelle et met l'accent sur la qualification de travailleurs qualifiés dans le domaine de la transition énergétique. Actuellement, le BMZ coopère avec environ 60 pays partenaires dans le domaine de la formation professionnelle. Un cinquième des projets concerne des compétences en matière de transition énergétique. Cette part doit augmenter considérablement d'ici 2025.
Aujourd'hui, le gouvernement fédéral a ouvert le nouveau Concours à idées de l'Initiative internationale pour la protection du climat (IKI). Il doit contribuer à atteindre les « objectifs globaux ». Le Concours permet de chercher les meilleures idées de projets réalisées dans des pays émergents et en développement concernant 13 sujets principaux. Ces deniers incluent entre autres des projets de développement des réseaux afin d'intégrer de plus grandes quantités d'énergies renouvelables ainsi que des projets de développement des énergies renouvelables en Afrique. Les projets doivent être réalisés dans des pays qui se rallient, tout comme l'Allemagne, à la déclaration finale, ainsi que dans le contexte du Partenariat accéléré pour les énergies renouvelables en Afrique (APRA) co-fondé par l'Allemagne, comme c'est le cas pour le projet de l'Afrique. Par ailleurs, conjointement avec la Banque européenne d'investissement, le BMWK soutient la mise en place d'un approvisionnement énergétique décentralisé en Ukraine pour approvisionner des établissements communaux tels que des écoles et des hôpitaux en énergies renouvelables. Des fonds de l'Initiative internationale pour la protection du climat sont utilisés à cette fin.