Le ministre fédéral de l’Économie et de la Protection du Climat Robert Habeck s’est entretenu aujourd’hui avec la commissaire européenne à la Cohésion et aux Réformes Elisa Ferreira sur l’avenir de la politique de cohésion.

Le ministre fédéral Robert Habeck a déclaré à ce sujet : « La politique de cohésion européenne est synonyme de cohésion et de solidarité en Europe. La commissaire Elisa Ferreira s’y engage clairement. Les Fonds structurels européens incitent les régions à effectuer des investissements stratégiques afin de participer à la conception de l’avenir de l’Union à travers des projets sur place. L’accent est mis sur les innovations et la compétitivité, la protection environnementale et du climat ainsi que l’emploi et l’inclusion. Afin que le marché intérieur européen fonctionne bien et que l’intégration européenne se poursuive, un développement économique durable des régions est nécessaire dans toute l’Europe. La politique de cohésion européenne devrait également y apporter une contribution importante à l’avenir. Il est important que nous continuions de concentrer les fonds structurels européens pleinement sur les champs d’action de la transformation régionale et du renforcement de la compétitivité. Nous avons besoin d’une simplification fondamentale pour tous les acteurs. Bien entendu, une politique régionale doit impliquer les citoyens sur place et offrir pour cela des possibilités de participation concrètes. Enfin et surtout, nous devons exploiter pleinement le potentiel pour coopérer par-delà les frontières. »

La commissaire européenne Elisa Ferreira a souligné :« Je remercie le ministre fédéral Robert Habeck et son ministère pour l’excellente coopération avec la commission européenne dans la mise en oeuvre de la politique de cohésion. Le 9e rapport sur la cohésion publié récemment montre que la politique de cohésion est le réel moteur de la machine de convergence européenne. La réunification allemande est un exemple parfait qui illustre à quel point il est important de soutenir les régions à rattraper leur retard et à participer de manière égale au marché intérieur. La politique de cohésion est au premier plan des efforts menés dans la promotion de la compétitivité et de la convergence régionales. Lors des crises récentes, de la pandémie de coronavirus jusqu’à la guerre d’agression russe en Ukraine, elle était également la première structure permettant d’atténuer les conséquences négatives de ces crises et d’empêcher d’approfondir encore les disparités internes. Je suis fermement convaincue que la politique de cohésion doit être renforcée afin de soutenir l’UE à surmonter les défis internes et externes, de relancer la croissance économique et les innovations, de lutter de manière juste contre le changement climatique et de créer de bonnes conditions de vie et opportunités pour tous. Sans la politique de cohésion, nous risquons d’avoir une UE fragmentée, un marché intérieur moins concurrentiel et la montée croissante de forces radicales et populistes qui minent le projet européen et nos valeurs démocratiques. »

Dans son 9e rapport sur la cohésion, la Commission européenne a élaboré des premières approches visant à réformer la politique de cohésion après 2027. Au sein du gouvernement fédéral, le ministère fédéral de l’Économie et de la Protection du Climat dirige en tant que responsable le processus de discussion sur l’avenir de la politique de cohésion après 2027. En Allemagne, les länder fédéraux sont responsables des programmes et de la mise en oeuvre de la politique de cohésion. Avec les ministères et les länder fédéraux, le ministère fédéral de l’Économie et de la Protection du Climat coordonne une position commune contenant des recommandations d’action en vue de la politique de cohésion future à compter de fin 2024.