Wachstumskurve mit Kugelschreiber symbolisiert die wirtschaftliche Lage.

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  • La guerre russe en Ukraine présente des risques majeurs pour la conjoncture allemande. Les conséquences sont cependant encore difficiles à déterminer actuellement. Elles dépendent fortement de la durée et de l'intensité de la guerre. 
  • Depuis le début de l'invasion militaire, d'énormes augmentations des prix de l'énergie et des matières premières ont été enregistrées. Les flux commerciaux et les relations à l'intérieur de la filière d'approvisionnement sont également affectés. Les incertitudes quant à l'évolution économique future restent, en conséquence, élevées. 
  • Étant donné que les indicateurs de conjoncture sont publiés avec un retard d'un à deux mois, ils ne sont encore que très peu marqués par la guerre en Ukraine. Dernièrement (en février), les indicateurs ont enregistré une conjoncture industrielle hétérogène, tandis que l'évolution des secteurs tertiaires restait marquée par la pandémie. 
  • La production, tant dans l’industrie (+0,1 %) que dans le secteur de la construction (-0,7 %), a connu une évolution faible. Les entrées de commandes ont également diminué dans le secteur manufacturier (-2,2 %). Toutefois, ces données ne tiennent encore pratiquement pas compte des conséquences de la guerre en Ukraine. Les perspectives des prochains mois devraient être plus moroses. 
  • Malgré les règles 2G toujours en vigueur, les chiffres d'affaires du commerce de détail ont légèrement augmenté en février. Les chiffres d'affaires ont de nouveau nettement dépassé leur niveau d'avant la crise, soit de février 2020. Au cours des prochains mois, le taux d'inflation tiré vers le haut par les prix de l'énergie et les incertitudes causées par la guerre menée par la Russie en Ukraine devraient freiner la consommation privée. 
  • Le taux d'inflation est passé de 5,1% à 7,3% en mars. Les prix de l'énergie, mais aussi des denrées alimentaires, ont contribué considérablement à la nette augmentation du niveau des prix. Le taux d’inflation sous-jacente, c'est-à-dire les augmentations de prix hors énergie et produits alimentaires, a enregistré une hausse bien plus faible. 
  • En mars, l'évolution positive sur le marché du travail s'est poursuivie. La guerre russe en Ukraine n'est pas encore perceptible dans ces données. En mars, le nombre de chômeurs enregistrés a de nouveau diminué en données corrigées des variations saisonnières et le nombre de personnes actives a de nouveau nettement augmenté en février. En janvier, le chômage partiel a continué de légèrement diminuer et s'élevait à environ 0,65 millions de personnes. 
  • Le rapport du groupe d’analyse et de prévision économiques et le Conseil d'experts pour l'appréciation de l'évolution économique générale ont effectué une première évaluation des conséquences de la guerre russe dans les estimations actuelles. Actuellement, l'évolution conjoncturelle est empreinte d'une très grande incertitude quant à l'évolution de la guerre. 

CONJONCTURE INDUSTRIELLE STAGNANTE ET PERSPECTIVES INCERTAINES

L'évolution économique en 2022 a été dominée par la guerre menée par la Russie en Ukraine depuis fin février. La plupart des indicateurs de conjoncture ne reflètent pas encore les effets de la guerre puisqu'ils sont publiés avec un décalage d'un à deux mois. Le mois de février affiche un bilan mitigé : la production industrielle est seulement restée stable et les entrées de commandes ont sensiblement diminué. En revanche, les échanges commerciaux extérieurs ont enregistré une relance au premier trimestre après un démarrage en demi-teinte. Malgré la poursuite des restrictions dues à la pandémie de coronavirus, les chiffres d'affaire du commerce de détail ont légèrement augmenté. De nombreuses questions restent cependant en suspens. Quels vont être les impacts des sanctions prises contre la Russie sur le commerce extérieur ? Quels sont les effets des prix de l'énergie élevés et d'éventuelles nouvelles difficultés d'approvisionnement sur la production ? Comment les consommateurs réagissent-ils dans ce contexte d'incertitude accrue ? Le mois prochain nous livrera les premières réponses à ces questions quand les indicateurs de conjoncture solides seront présentés pour le mois de mars. 

Nous disposons actuellement seulement d'indicateurs du climat économique basés sur des sondages. L’indice Ifo du climat des affaires a par exemple fortement chuté en mars. Toutefois, cette chute est surtout due aux prévisions commerciales fortement à la baisse. Les évaluations des entreprises de la situation actuelle sont à peine plus mauvaises qu'au mois précédent. Par contre, l'indice des directeurs d'achat a enregistré une réaction nettement plus faible face à la guerre russe qu'au mois de mars. 

Le taux d'inflation reste cependant inquiétant : en mars 2022, il s'élevait à 7,3% et était surtout poussé par une hausse explosive des prix de l'énergie suite au déclenchement de la guerre le 24 février 2022. Il est difficile de prédire l'évolution du niveau des prix, étant donné que ni la durée ni la fin de la guerre ne sont prévisibles actuellement. L'Allemagne important une grande quantité de son besoin en gaz en provenance de la Russie, il existe un risque élevé pour l'évolution du niveau des prix de cette source énergétique. Certes, les prix du gaz ont de nouveau diminué en mars, mais ils partaient d'un niveau déjà très élevé enregistré avant le début de la guerre d'agression russe. Actuellement, leur niveau reste quatre fois plus élevé qu'à leur moyenne à long terme. En 2022, l'Allemagne devra payer bien plus pour l'énergie qu'au cours des années précédentes. 

L'ÉCONOMIE MONDIALE POURSUIT SA CROISSANCE

Jusqu'au début de la guerre en Ukraine, l’économie mondiale continuait d'enregistrer des signaux positifs. La production industrielle internationale avait augmenté de 1,8 % en janvier. Les échanges commerciaux internationaux stagnaient en janvier, après que d'importantes hausses aient cependant été enregistrées au cours des trois mois précédents. L'indice S&P Global (anciennement appelé IHS Markit) a pu de nouveau augmenter en février et s'élevait avec 53,4 points au dessus du seuil de croissance de 50 points. 

COMMERCE EXTÉRIEUR ALLEMAND : EXPANSION ET PERSPECTIVES INCERTAINES

Au cours du dernier mois précédant le début de la guerre, le commerce extérieur allemand a de nouveau enregistré une forte hausse. En février, les exportations nominales de marchandises ont augmenté de 6,4 % par rapport au mois précédent en données corrigées des variations saisonnières. En comparaison sur deux mois, une hausse de 0,8 % a été enregistrée après un mois de janvier faible. Les prix des exportations ayant progressé de 1,0% en février, la hausse réelle des exportations de marchandises devrait avoir été légèrement plus faible. 

En parallèle, les importations nominales de marchandises ont fortement augmenté en février. Corrigées des variations saisonnières, une hausse de 4,5 % a été enregistrée. La forte chute du mois précédent a entraîné une comparaison sur deux mois presque stable (+0,1 %). Compte tenu de la hausse considérable des prix des importations, l'évolution réelle devrait avoir été plus faible. 

Toutefois, il faut s'attendre à ce que cette dynamique de fond positive soit nettement freinée par la guerre d'agression russe en Ukraine. En février déjà, les importations et les exportations allemandes en provenance et vers la Russie ont diminué respectivement de 7,3% et de 6,3% contrairement à la tendance générale positive. Suite aux sanctions prises, la Russie est plus ou moins exclue des échanges commerciaux internationaux, ce qui entraîne de nouvelles difficultés d'approvisionnement et une pénurie de certaines matières premières. Dans l'ensemble, les incertitudes ont considérablement augmenté. Les premières données solides enregistrant les effets des sanctions sur les importations et exportations allemandes seront seulement publiées début mai. À l'heure actuelle, seuls les indices apportent des estimations. Ainsi, les attentes en matière d'exportations établies par l'institut ifo ont chuté de 19,3 points en mars. À titre de comparaison : pendant le premier confinement au printemps 2020, les attentes en matière d'exportations établies par l'institut ifo avaient diminué d'environ 50 points en l'espace de deux mois. En mars, l'indice des directeurs d'achat S&P Global/BME a sensiblement diminué et s'élevait à son niveau le plus bas sur 18 mois. 

La guerre en Ukraine implique avant tout une forte hausse des prix des importations pour l'Allemagne. Dans l'ensemble, les termes de l'échange (le rapport, pour un produit donné, entre l'indice du prix des exportations et celui des importations) devraient donc se détériorer sensiblement en 2022 et l'excédent de la balance des opérations courantes devrait être plus faible compte tenu des coûts plus élevés pour les importations d'énergie. Suite à l'invasion russe en Ukraine, les perspectives pour le commerce extérieur allemand se sont sensiblement dégradées. 

STAGNATION DE LA CONJONCTURE INDUSTRIELLE PEU DE TEMPS AVANT LE DÉCLENCHEMENT DE LA GUERRE

En février, la production dans l'ensemble du secteur secondaire a progressé seulement de 0,2 % par rapport au mois précédent. Ce faisant, la production dans le secteur du bâtiment a chuté de 0,7% après une forte hausse en janvier (+5,9 %). Cette chute a surtout été compensée par une forte augmentation de la production énergétique qui a enregistré une hausse de 4,9% suite au mois de février mouvementé. Affichant un taux de croissance de 0,1%, la production industrielle a quasiment stagné. La production dans les secteurs importants de la construction mécanique ainsi que des véhicules et des composants automobiles ont toutefois respectivement notablement diminué de 2,1% et de 1,3%. Les hausses dans les secteurs des produits pharmaceutiques (+15,6 %) et des équipements électriques (+1,4 %) contrecarrent toutefois ces diminutions. 

Les entrées de commandes dans les industries manufacturières ont chuté de 2,2 % en février par rapport au mois précédent et ont donc mis fin à l'évolution à la hausse dominante qui existait depuis octobre. C'est avant tout la demande de biens d'équipement et de produits semi-finis qui a respectivement chuté de 2,8% et de 1,9%, tandis que les commandes de biens de consommation (+0,7 %) ont pu légèrement amortir la chute globale qui a résulté. 

La baisse provenait principalement de l'étranger et à part équivalente des pays de la zone euro (-3,3 %) et des pays hors zone euro (-3,4%). Des diminutions particulièrement élevées ont été enregistrées dans les secteurs de la chimie (-4,9%), des produits métalliques (-22,3%), de la construction mécanique (-5,3%) et des véhicules et composants automobiles (-3,4%). Dans l'ensemble, le niveau des commandes est cependant resté à un niveau très elevé. Parallèlement à l'évolution pratiquement stable de la production, la chute des entrées de commandes laisse présager un ralentissement de la conjoncture industrielle. Il est probable que la guerre d'agression russe en Ukraine vienne amortir encore plus la conjoncture industrielle. 

LÉGÈRE AUGMENTATION DU CHIFFRE D'AFFAIRES DU COMMERCE DE DÉTAIL

Dans le commerce de détail sans véhicules, les chiffres d'affaires devraient avoir augmenté de 0,3 % en février par rapport au mois précédent et ce malgré la poursuite des règles 2G en vigueur, après avoir stagné en janvier (0,0%). Ils avaient diminué de 2,3% en janvier 2020 en raison du durcissement des règles. L'Office fédéral de la Statistique a donc revu fortement à la hausse la valeur pour décembre. Ainsi, les chiffres d'affaires ont été supérieurs de 4,4 % au niveau de février 2020, le mois d'avant la crise. Pour les nouvelles immatriculations de véhicules par des utilisateurs privés, une forte chute de 18,3 % a été enregistrée en mars, après une évolution tout aussi faible au cours des deux mois précédents. 

Tandis que c'est surtout la pandémie qui a freiné l'évolution de la consommation privée jusqu'à présent, l'inflation élevée et les incertitudes liées à la guerre russe en Ukraine sont désormais les facteurs principaux du ralentissement. Les deux indicateurs provisoires courants montrent que l'incertitude a fortement augmenté du côté des consommateurs privés : les attentes commerciales établies par l'institut ifo dans le commerce de détail se sont massivement dégradées en mars. L'étude GfK du climat de la consommation prévoit également une importante dégradation pour avril. 

En mars, le niveau des prix à la consommation a fortement augmenté de 2,5 % par rapport au mois précédent (février : +0,9 %). Le taux d'inflation, soit l'évolution du niveau des prix par rapport à l'année précédente, a augmenté de 2,2 points de pourcentage pour passer à 7,3 % en mars. Cette hausse résulte surtout d'augmentations nettes des prix de l'énergie (+39,5 % ; auparavant +22,5 %) et des denrées alimentaires (+6,2 % ; auparavant +5,3 %). L'évolution de la guerre russe en Ukraine aura une influence considérable sur les prix de l'énergie. Le prix du pétrole brut, l'un des indicateurs essentiels, a grimpé tout d'abord à presque 130 dollars américains le baril compte tenu de l'invasion russe en Ukraine et s'élève actuellement à environ 100 dollars américains le baril. Ce sont des niveaux records qui n'ont plus été observés depuis la crise économique et financière de 2007/2008. Une détente rapide n'est pas en vue actuellement. L'inflation sous-jacente (hors énergie et denrées alimentaires) s'élevait à 3,4% en mars. 

POURSUITE DE LA TENDANCE POSITIVE SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL EN MARS

Jusqu'à présent, le marché du travail n'a pas encore été affecté par la guerre d'agression russe en Ukraine. Les conséquences de la guerre seront probablement visibles plus tardivement. Le chômage et le sous-emploi ont de nouveau diminué en mars respectivement de 18 000 et de 23 000 personnes en données corrigées des variations saisonnières. En chiffres non corrigés, le nombre de demandeurs d'emploi enregistrés a reculé de 66 000 personnes et s'élève désormais à 2,36 millions de personnes. 465 000 personnes de moins étaient inscrites au chômage par rapport au même mois de l'année précédente. L'évolution positive s'est également poursuivie concernant le nombre de personnes actives et le nombre d'emplois soumis aux cotisations sociales. En février, l'emploi a sensiblement augmenté de 34 000 personnes actives en données corrigées des variations saisonnières. Selon les chiffres non corrigés, l'Allemagne comptait 45,1 millions de personnes actives, soit 678 000 personnes de plus qu'au même mois de l'année précédente. En janvier, le nombre d’emplois soumis aux cotisations sociales a nettement augmenté de 71 000 personnes par rapport au mois précédent. Selon les estimations de l'Agence fédérale pour l'emploi, le chômage partiel a de nouveau légèrement diminué en janvier et s'élevait à environ 0,65 millions de personnes. L'indicateur important des déclarations de chômage partiel a montré que les chiffres enregistrés en mars étaient plus faibles qu'ils auraient dû l'être en raison de l'extension sur le court terme des règlementations sur le chômage partiel. Il n'a donc pratiquement pas de pertinence ce mois-là. Une hausse modérée est cependant attendue. Les indicateurs précurseurs de l'ifo et de l'Institut de recherche sur l'emploi et les professions laissent présager une poursuite de l'évolution solide sur le marché du travail sans augmentation significative du chômage. Toutefois, le baromère de l'ifo signalise une plus faible propension des entreprises à embaucher et reflète ainsi une fois de plus la grande incertitude qui règne depuis le début de la guerre dans l'économie. Cela se reflète également dans la faible hausse du nombre d'emplois déclarés. Le nombre d'emplois vacants reste cependant à un niveau record. Il faut donc tout d'abord s'attendre à une poursuite de l'évolution solide sur le marché du travail, bien qu'à un rythme légèrement moins soutenu. 

PRÉVISIONS CONJONCTURELLES ACTUELLES

Le groupe d’analyse et de prévision économiques (DIW Berlin, ifo München, IfW Kiel, IWH Halle und RWI Essen) ainsi que le Conseil d'experts pour l'appréciation de l'évolution économique générale ont récemment présenté leurs prévisions pour le printemps. 

Le groupe d'analyse et de prévision économiques s'attend à ce que le produit intérieur brut augmente de 2,7 % cette année et de 3,1 % l'année prochaine. Avec la pandémie qui se résorbe, un redressement conjoncturel solide aurait normalement été enregistré. Ce redressement est cependant désormais freiné par le déclenchement de la guerre en Ukraine. La performance économique ne retrouvera donc son niveau d'avant la crise qu'au troisième trimestre. En 2022, les prix à la consommation vont augmenter de 6,1%, une hausse jamais enregistrée depuis quatre ans. En 2023, le taux d'inflation de 2,8% restera nettement supérieur au taux moyen depuis la réunification. Les prévisions contiennent de grandes incertitudes liées à l'évolution du conflit militaire en Ukraine et aux conséquences politiques. C'est pourquoi les instituts de recherche économique ont analysé le scénario alternatif d'un embargo immédiat sur les livraisons russes de pétrole et de gaz naturel dans l'Union européenne. Dans ce scénario, l'économie allemande serait plongée dans une grave récession. Le produit intérieur brut n'augmenterait alors plus que de 1,9% cette année et diminuerait de 2,2% l'année prochaine. Le taux d'inflation de 7,3% en 2022 et de 6,5% en année glissante dépasserait encore une fois nettement ses valeurs élevées du scénario de base. 

Le Conseil d'experts a également revu nettement à la basse ses prévisions de croissance pour 2022 à 1,8%, alors qu'il avait prévu encore à l'automne dernier une forte croissance de 4,6%. La pandémie, la forte hausse des prix des matières premières et de l'énergie ainsi que le déclenchement de la guerre en Ukraine : voilà les raisons qui l'ont entraîné à revoir les estimations à la baisse. Selon les estimatons du Conseil des experts, le taux d'inflation s'élevera à 6,1% en 2022 (rapport annuel 2021 : 2,6%) et diminuera de nouveau l'année prochaine à 3,4%. Outre la forte augmentation des prix de l'énergie, le Conseil renvoie également à une certaine pression salariale et à la hausse des prix des denrées alimentaires. Les cours du pétrole et du gaz sur les marchés à terme laissent toutefois présager que la pression à la hausse sur les prix de l'énergie s'atténuera au cours de l'année. 

Les nouvelles prévisions du Groupe d’analyse et de prévision économiques et du Conseil des experts sont basées sur de premières estimations prenant en compte les conséquences de la guerre d'agression russe. L'évolution conjoncturelle est actuellement empreinte de grandes incertitudes quant à l'évolution de la guerre. Le gouvernement fédéral publiera ses prévisions de printemps le 27 avril 2022. 

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[1] Le présent rapport se base sur des données disponibles au 12 avril 2022. Sauf indications contraires, les chiffres indiqués représentent des taux de variation par rapport à la période précédente et sont établis sur la base de données corrigées de l'influence des prix ainsi que des effets calendaires et des variations saisonnières.