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La situation économique en Allemagne en avril 2024
Introduction
Les indicateurs de conjoncture récents indiquent un renversement de tendance, bien que la situation globale ne soit pas encore homogène. Les conditions météorologiques favorables ainsi que les effets de rattrapage suite au taux d’absentéisme élevé de la fin de l’année ont stimulé la production dans l’industrie et la construction. Le climat dans l’industrie et parmi les consommateurs privés s’est nettement amélioré depuis le début de l’année. Une légère reprise se fait également sentir du côté des échanges extérieurs. Cependant, les risques restent élevés compte tenu du volume des commandes réduit et des incertitudes géopolitiques persistantes, notamment au regard de l’évolution au Proche-Orient.
La production dans le secteur secondaire a augmenté de 2,1 % en février par rapport au mois précédent en données corrigées des prix, des jours ouvrables et des variations saisonnières. Il s'agit de la deuxième hausse visible consécutive. Dans l'industrie, la production a également de nouveau augmenté (+1,9 %). Auparavant, des reculs avaient été enregistrés depuis mai 2023. Le secteur de la construction a fortement progressé de +7,9 % après avoir déjà augmenté de 2,9 % en janvier. L’évolution positive de la production dans le secteur de la construction en février devrait être fortement liée aux conditions météorologiques clémentes et les effets de rattrapage suite au taux d’absentéisme élevé ont certainement aussi joué un rôle dans la nette hausse de la production des industries manufacturières.
Dans le commerce de détail sans véhicules, les chiffres d'affaires réels ont nettement baissé de 1,7 % en février par rapport au mois précédent, après avoir déjà diminué au cours des trois mois précédents. Par rapport à février 2023, le commerce de détail a enregistré une chute réelle de son chiffre d’affaires de 2,6 % Dans l’ensemble, les indicateurs provisoires de la consommation privée affichent une légère tendance à la hausse, mais restent toutefois à un niveau bas.
En mars, le taux d’inflation a baissé pour s’élever à 2,2 %, soit la valeur la plus basse enregistrée depuis avril 2021. L’inflation a donc tendance à baisser depuis mars 2023. Les prix des denrées alimentaires ont diminué (-0,7 %) pour la première fois depuis février 2015 par rapport au même mois de l’année précédente. Les prix de l’énergie ont, eux aussi, de nouveau baissé par rapport au même mois de l’année précédente, dernièrement de 2,7 %. En revanche, dans le secteur tertiaire, la hausse des prix (+3,7 %) s’est de nouveau légèrement accentuée.
Sur le marché du travail, la création d’emplois s’est poursuivie en février, bien qu’à un rythme plus faible, et le chômage a parallèlement augmenté. Tandis que des emplois ont été supprimés dans des secteurs sensibles à la conjoncture telles que les industries manufacturières, des emplois ont été créés dans le secteur tertiaire. Les indicateurs provisoires ont indiqué une poursuite de cette tendance. Selon le baromètre du marché du travail de l'institut de recherche sur l'emploi et les professions (IAB), le chômage devrait de nouveau légèrement progresser au cours des prochains mois et l’emploi connaîtra une évolution similaire. Le baromètre de l'emploi de l'institut ifo s’est de nouveau légèrement amélioré mais parmi tous les secteurs de l’économie, seuls les prestataires de services continuent de compter sur une augmentation des effectifs.
L’indicateur provisoire « IWH-Insolvenztrend » affiche une augmentation des faillites d’entreprises de 9 % en mars 2024 par rapport au mois de février. Leur nombre s’élève ainsi à 1 297 (par rapport à mars 2023 : +35 %). Il s’agit selon IWH de la valeur la plus élevée depuis le début de la collecte des données par IWH en 2016. Les indicateurs provisoires laissent cependant présager que les faillites d’entreprises pourraient de nouveau légèrement baisser à compter de mai.
AMORCEMENT D’UN RENVERSEMENT DE TENDANCE
Les indicateurs de conjoncture récents indiquent une stabilisation économique progressive, mais présentent néanmoins encore un tableau mitigé : la production industrielle, notamment dans les secteurs à forte intensité énergétique, s’est sensiblement redressée depuis le début de l’année et la production dans le secteur de la construction a fortement augmenté depuis le début de l’année. Outre les conditions météorologiques clémentes, la normalisation du taux d’absentéisme, après avoir nettement augmenté à la fin de l’année 2023, devrait avoir contribué à un certain redressement de la production. Le commerce de biens a également affiché une tendance positive dernièrement, malgré des fluctuations mensuelles. Parallèlement, les entrées de commandes dans les industries manufacturières, sans tenir compte des grandes fluctuations mensuelles dues aux grandes commandes, continuent d’afficher une tendance à la baisse et font diminuer les carnets de commandes des entreprises. Malgré une stabilisation progressive du pouvoir d’achat et une création d’emplois continue, l’évolution est restée faible jusqu’à présent dans le commerce de détail.
Actuellement, les indicateurs provisoires basés sur le climat laissent présager un renversement de tendance conjoncturel : selon l'indice ifo du climat des affaires, les attentes commerciales des entreprises se sont sensiblement améliorées en mars et la situation commerciale actuelle s’est également améliorée. Le climat du côté des ménages privés allemands, illustré par l'indice du climat de consommation de l'institut GfK et le baromètre de la consommation de la HDE, s’est dernièrement aussi stabilisé.
Compte tenu de la légère amélioration des indicateurs, les instituts de recherche économique prévoient dans leurs prévisions économiques récentes « Gemeinschaftsdiagnose » une stagnation économique au premier trimestre de 2024, suivie d’une reprise conjoncturelle sensible seulement au cours de l’année suite à la baisse des taux d’inflation, à l’augmentation des salaires et des revenus, à l’évolution stable du marché du travail et à des impulsions croissantes données par les échanges extérieurs. Cependant, il reste des incertitudes quant à la reprise attendue, notamment en raison des évolutions géopolitiques.
LES PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES MONDIALES S’EMBELLISSENT
En janvier, la production industrielle mondiale a baissé de 0,5 % par rapport au mois précédent et restait cependant positive par rapport à l’année précédente (+ 1,2 %). Les indices des directeurs d’achat de marchés de distribution allemands importants comme celui de l’UE ont néanmoins augmenté dernièrement et l’indice S&P Global s’est amélioré légèrement pour la cinquième fois consécutive et atteint une valeur de 52,3 points au mois de mars (février : 52,1 points). L’indice a progressé tant dans les industries manufacturières (de 50,3 à 50,6 points) que dans les prestations de services (de 52,4 à 52,5 points).
Cela est cohérent avec le fait que le niveau élevé des stocks, notamment des produits semi-finis, a été réduit, une évolution dont le commerce mondial devrait également avoir profité. En janvier, le commerce mondial de biens a augmenté de 0,9 % par rapport au mois précédent et les indicateurs provisoires actuels laissent présager une poursuite de la reprise. En février, l’indice RWI/ISL pour la manutention de conteneurs a continué d’augmenter et s’élève désormais à 129,5 points. En particulier, l'indice Nordrange pour les ports européens a nettement progressé (de 101,0 points à 104,0 points). Sans la chute notable de la manutention de conteneurs dans les ports chinois, la hausse de l’indice RWI/ISL aurait été encore beaucoup plus forte. Les restrictions pesant sur le transport maritime en mer Rouge ne semblent pas avoir actuellement de conséquences significatives pour le commerce mondial.
Les données actuelles soutiennent ainsi la prévision d’une reprise du commerce mondial au cours de l’année. Suite à la chute du commerce mondial de biens de 1,9 % en 2023, les instituts de recherche économique allemands s’attendent dans leurs prévisions économiques « Gemeinschaftsdiagnose » à une hausse du commerce de marchandises de 1,3 % cette année et de 2,2 % en 2025, et donc à un retour à la tendance à long terme.
UNE REPRISE EN VUE DANS LE COMMERCE EXTÉRIEUR MALGRÉ UN RALENTISSEMENT DES EXPORTATIONS
Après un très bon début d’année, les exportations ont connu une correction en février. En février, les exportations nominales de marchandises et de services ont légèrement baissé par rapport au mois précédent en données corrigées des variations saisonnières (-0,8 %). Après les nettes hausses dans le commerce de biens avec les États de l’UE en janvier, liées entre autres aux grandes commandes, une baisse (-3,9 %) a été enregistrée en février. En revanche, les exportations vers les autres pays ont augmenté légèrement (+0,4 %) par rapport au mois précédent. En février, les importations de marchandises et de services ont de nouveau progressé assez fortement de 2,8 % par rapport au mois précédent. Tandis que des baisses (-5,7 %) ont aussi été enregistrées dans le commerce de biens avec les pays de l’UE, les pays tiers ont importé nettement plus qu’en janvier (+14,7 %). Dans le contexte de l’évolution contraire des exportations et des importations, l'excédent mensuel de la balance commerciale a diminué de 22,9 milliards d'euros en janvier à 17,6 milliards d'euros en février en données corrigées des variations saisonnières.
En février, les prix du commerce extérieur ont encore été marqués par l’évolution des prix de l’énergie importée, notamment du gaz naturel. Les prix à l’importation ont baissé de 4,9 % par rapport à février 2023 et les prix des importations d’énergie ont diminué de 20,7 % par rapport au même mois de l’année précédente. Les prix à l’exportation ont également chuté de 1,1 % par rapport à février 2023, également en raison des fortes chutes des prix de l’énergie exportée.
Les indicateurs provisoires laissent actuellement présager une reprise du commerce extérieur : en mars, les attentes en matière d’exportations de l’institut ifo se sont nettement améliorées (de -6,6 points à -1,4 points). Actuellement, beaucoup plus de branches qu’au mois précédent s’attendent à une augmentation des exportations, comme par exemple les industries automobile et chimique. Une diminution des opérations à l’étranger est attendue entre autres du côté de la production et du traitement des métaux à forte intensité énergétique. Dernièrement, les commandes venant de l’étranger ont également été évalués légèrement plus positivement par les entreprises interrogées. Cependant, les entrées de commandes en provenance de l’étranger ont évolué jusqu’à présent faiblement et de fortes fluctuations ont été enregistrées. Après un très bon début d’année, les exportations ont connu une correction en février. Dans l’ensemble, les exportations nominales de biens et de services étaient cependant encore nettement plus élevées (+2,9 %) au premier trimestre qu’au trimestre précédent. Les importations de biens et de services ont actuellement également tendance à augmenter par rapport au trimestre précédent (+2,0 %). Combinés aux signaux une nouvelle fois positifs lancés par les indicateurs provisoires, ces évolutions soutiennent la prévision d’une reprise modérée des exportations. Un risque continue de planer sur le commerce extérieur si les tensions géopolitiques et de politique commerciale se dégradent.
DEUXIÈME AUGMENTATION CONSÉCUTIVE DE LA PRODUCTION
La production dans le secteur secondaire a augmenté fortement de 2,1 % en février par rapport au mois précédent en données corrigées des prix, des jours ouvrables et des variations saisonnières. Il s'agit de la deuxième hausse visible consécutive. Dans l'industrie, la production a également de nouveau sensiblement augmenté (+1,9 %). Auparavant, des reculs avaient été enregistrés depuis mai 2023. Le secteur de la construction a fortement progressé de +7,9 % après avoir déjà augmenté de 2,9 % en janvier. Récemment par contre, la production énergétique a de nouveau nettement diminué de 6,5 %. L’évolution positive de la production dans le secteur de la construction au cours des deux derniers mois devrait être fortement liée aux conditions météorologiques clémentes et les effets de rattrapage suite au taux d’absentéisme élevé à la fin de l’année 2023 ont certainement aussi joué un rôle dans la nette hausse de la production des industries manufacturières.
Les branches d’activité de l’industrie ont connu des évolutions différentes : des hausses de la production considérables ont été enregistrées dans les secteurs des produits chimiques (+4,6 %), des produits pharmaceutiques (+6,4 %) et dans le secteur important des véhicules et des composants automobiles (+5,7 %). En revanche, la production a baissé dans le secteur également important de la construction mécanique (-1,0 %) ainsi que des équipements électriques (-2,7 %) et des produits d'imprimerie (-2,6 %).
Les entrées de commandes ont légèrement augmenté (+0,2 %) en février par rapport au mois précédent en données corrigées des prix, des effets calendaires et des variations saisonnières après avoir diminué en janvier (-11,4 %) et fortement augmenté en décembre (+12,0 %). Une hausse des commandes nationales a été dernièrement enregistrée (+1,5 %), tandis que moins de commandes ont été effectuées (-0,7 %) en provenance de l’étranger. Cette évolution s’explique surtout par une forte baisse venant de la zone euro (-13,1 %). Les commandes venant des pays hors zone euro ont enregistré une augmentation de 7,8 %. Dans l’ensemble, la comparaison par rapport au mois précédent était de nouveau marquée par les grandes commandes. Sans grandes commandes, une baisse de 0,8 % a été enregistrée.
Concernant les entrées de commandes, dans les industries manufacturières, l'évolution a été différenciée en février en fonction des différentes branches. Les secteurs de la construction mécanique (+10,7 %), des produits pharmaceutiques (+6,6 %) et des produits chimiques (+3,1 %) ont enregistré de nettes augmentations des entrées de commandes. En revanche, les secteurs des équipements électriques (-1,9 %), de la métallurgie (-5,3 %) et surtout le secteur important des véhicules et composants automobiles (-8,1 %) ont enregistré des baisses.
À la lumière des données actuelles, les signes laissant entrevoir une stabilisation industrielle progressive se consolident. Auparavant, des indicateurs de conjoncture tels que l'indice de l'Institut ifo sur le climat des affaires ou l'indice des directeurs d'achat avaient déjà laissé présager une telle évolution.
UN DÉBUT D’ANNÉE DÉCEVANT DANS LE COMMERCE DE DÉTAIL
Dans le commerce de détail sans véhicules, les chiffres d'affaires réels ont baissé de 1,7 % en février par rapport au mois précédent, après avoir déjà diminué au cours des trois mois précédents. Le commerce de détail a enregistré une chute réelle de son chiffre d’affaires de 2,6 % en février par rapport à l’année précédente. Le commerce de denrées alimentaires enregistre aussi des chiffres d’affaires réduits par rapport au mois précédent et à l’année précédente (de -1,3 % par rapport au mois précédent et de -1,6 par rapport à l’année précédente). En février, le chiffre d’affaires dans la vente par correspondance et sur internet a baissé de 4,2 % (-6,0 % par rapport à l’année précédente).
Les nouvelles immatriculations de voitures par des utilisateurs privés ont chuté de 9,9 % en mars par rapport au mois précédent. Comparées de manière plus représentative sur trois mois, elles ont également nettement baissé de 13,0 %. Dans l’ensemble, les nouvelles immatriculations de voitures ont diminué de 2,0 % en mars. Et, comparées sur trois mois, elles ont baissé de 4,9 %.
Le climat dans les ménages privés allemands, illustré par l'indice du climat de consommation de l'institut GfK et le baromètre de la consommation de la HDE, s’est dernièrement stabilisé à un niveau bas. En avril, le baromètre de la consommation de la HDE a augmenté pour la troisième fois consécutive et, selon le GfK, le climat de la consommation s’améliore légèrement en avril, notamment en raison d’une baisse de la propension à l’épargne ainsi que de meilleures attentes concernant l’évolution des revenus. Dans l’ensemble, les indicateurs provisoires affichent une légère tendance à la hausse, mais restent toutefois à un niveau bas. Suite à la hausse des salaires et à la baisse des taux d’intérêts, une reprise progressive de la consommation privée devrait cependant s’amorcer au printemps.
NOUVELLE CHUTE NOTABLE DU TAUX D’INFLATION
En mars, le taux d'inflation (augmentation des prix en glissement annuel) s'est élevé à 2,2 %, soit la valeur la plus basse enregistrée depuis avril 2021. En janvier et en février, le taux s’élevait respectivement à 2,9 % et à 2,5 %. L’inflation a donc tendance à baisser depuis mars 2023. Le taux d'inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires) a baissé pour s’élever à 3,3 % (jan/fév. : respectivement 3,4 %). Les prix des denrées alimentaires ont diminué (-0,7 %) pour la première fois depuis février 2015 par rapport au même mois de l’année précédente. Les prix de l’énergie ont, eux aussi, de nouveau baissé par rapport au même mois de l’année précédente, dernièrement de 2,7 % (février : -2,4 %). En revanche, dans le secteur tertiaire, la hausse des prix (+3,7 %) s’est de nouveau légèrement accentuée (jan/fév. : respectivement +3,4 %).
L’évolution en aval continue aussi de signaliser un essoufflement de la dynamique des prix. Les prix à la production ont baissé de 0,4 % en février par rapport au mois précédent. Ils ont baissé de 4,1 % par rapport au même mois de l’année précédente. En janvier, le taux s’élevait encore à -4,4 %. Cette diminution s’explique surtout par les baisses des prix de l’énergie. En février, les prix à l'importation étaient inférieurs de 4,9 % au taux du même mois de l'année précédente (-0,2 % par rapport au mois précédent). Les prix de vente en gros ont baissé de 3,0 % en février par rapport au même mois de l’année précédente. Par rapport au mois précédent, les prix à la consommation ont reculé légèrement de -0,1 %.
Sur les marchés au comptant, les prix du gaz naturel ont de nouveau reculé dernièrement. Actuellement, l’indice TTF Base Load s’élève à environ 28 €/MWh et est inférieur de 35 % au niveau de l’année précédente. Une hausse d’environ 6 % est cependant enregistrée par rapport au mois précédent. Les perspectives du marché laissent présager que les prix du gaz naturel pourraient rester aux alentours de 30 €/MWh au cours des prochains trimestres.
Au cours des prochains mois, des facteurs tendant à diminuer l’inflation, tels que les chutes de prix sur les marchés en amont, vont jouer un rôle tout comme des facteurs qui augmenteront temporairement le taux d’inflation, tels que le retour à des taux de TVA réguliers pour le gaz et le chauffage urbain en avril et un effet de base causé par l’introduction en mai 2023 du ticket de transport à 49 euros pour les bus et les trains régionaux qui est valide dans toute l’Allemagne. Compte tenu de l’escalade du conflit au Proche-Orient, l’évolution des prix du pétrole représente aussi un risque pour l’évolution des prix énergétiques. Dernièrement, les prix spot du Brent ont augmenté d’environ 10 % par rapport au mois précédent.
SEUL UN LÉGER REDRESSEMENT PRINTANNIER SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL
Compte tenu de la situation conjoncturelle, le redressement printanier ordinaire connu sur le marché du travail devrait être plus faible qu’habituellement. En mars, le chômage a progressé de 4 000 personnes en données corrigées des variations saisonnières et poursuit ainsi la tendance enregistrée depuis l’été 2022. En février, l’emploi a continué d'augmenter (+16 000 personnes en données corrigées des variations saisonnières). L'emploi soumis aux cotisations sociales a augmenté de 27 000 personnes en janvier en données corrigées des variations saisonnières. La suppression d’emplois dans des secteurs sensibles à la conjoncture telles que les industries manufacturières a été surcompensée par la création d’emplois dans le secteur tertiaire. En janvier, le chômage partiel conjoncturel a légèrement augmenté et concernait environ 190 000 personnes. Selon les déclarations de chômage partiel déposées auprès de l’Agence fédérale pour l’emploi, il restera aux alentours de 160 à 200 000 personnes au cours des prochains mois. Les indicateurs provisoires dressent un bilan mitigé : le nombre d’emplois enregistrés à l’Agence fédérale pour l’emploi continue de diminuer. En revanche, le baromètre du marché du travail de l’Institut de recherche sur l'emploi et les professions ainsi que la propension des entreprises à vouloir embaucher enregistrée par l’institut ifo se sont quelque peu améliorés en mars. Sur le marché du travail, la situation devrait tout d’abord rester stable. C’est seulement dans le courant de l’année qu’une reprise est attendue sur le marché du travail suite à un redressement économique.
HAUSSE DES FAILLITES D’ENTREPRISES PAR RAPPORT AU MOIS PRÉCÉDENT
L’indicateur provisoire « IWH-Insolvenztrend » affiche une nouvelle augmentation des faillites d’entreprises de 9 % en mars 2024 par rapport au mois de février. Leur nombre s’élève ainsi à 1 297. Il s’agit selon IWH de la valeur la plus élevée depuis le début de la collecte des données par IWH en 2016. Cette valeur est supérieure d’environ 35 % supérieure à celle du mois de l’année précédente et supérieure d’environ 30 % à la moyenne enregistrée pendant le mois de mars entre 2016 et 2019. Selon les données de IWH, le nombre des salariés concernés est resté à peu près au même niveau que le mois précédent, mais reste tout de même supérieur de 42 % à la moyenne d’un mois de mars précédant la pandémie de coronavirus. Les indicateurs provisoires positifs laissent cependant présager que les faillites d’entreprises pourraient de nouveau baisser à compter de mai, bien qu’elles devraient encore rester un certain temps au-dessus du niveau enregistré avant la crise de coronavirus.
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1 Le présent rapport se base sur des données disponibles au 12 avril 2024. Sauf indications contraires, les chiffres indiqués représentent des taux de variation par rapport à la période précédente et sont établis sur la base de données corrigées de l'influence des prix ainsi que des effets calendaires et des variations saisonnières.
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12.04.2024 - Télécharger - Développement économique et conjoncture
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